Honte à moi ! Depuis le début de l’hiver, je n’ai pas posté une seule recette de soupe. La semaine dernière, c’était le moment arrivé. Je n’avais plus de kale frais, mais il fallait que je fasse un repas sain et robuste pour P, qui a eu la crève pendant toute la semaine dernière. La seule possibilité était de sortir le kale que j’avais congelé il y a quelques mois, et je savais qu’une bonne façon de le faire serait de le mettre dans une soupe. Comme la plupart des recettes à base de kale, il s’agit d’une recette assez variable, à laquelle on peut ajouter ce que l’on veut, ou bien de laquelle on peut enlever des ingrédients selon ses préférences personnelles.
Malheureusement, je ne prévois pas assez d’avance mes diners pour avoir pensé à faire tremper les haricots la veille. Mais j’espère commencer bientôt à intégrer ceci dans mes habitudes culinaires, surtout parce qu’à chaque fois que j’ouvre une boîte de haricots, ça me dérange. Le fait de savoir qu’il y a une personne, une machine ou quoi que ce soit de moins qui touche aux haricots avant que je ne les cuisine, ça me fait du bien. Et en France, des haricots bio en boite sont difficiles à trouver. Ce n’est pas impossible, mais tout comme il faut que je pense à faire tremper les haricots la veille, il faut, pour que j’aie des haricots bio, que je pense à prendre le métro pour les trouver au lieu d’aller tout simplement les chercher à Monoprix. Il se peut que cette habitude de préparation des haricots soit quelque chose qui m’arrive tout à coup quand j’aurai 29 ans en juillet ?
Avec les haricots blancs, j’ai choisi de mettre une sauce tomate classique, mais j’ai décidé de laisser les morceaux au lieu d’utiliser mon pied mixeur. J’ai aussi profité du chou-fleur et du pain rassis que j’avais chez moi en tant qu’ingrédients supplémentaires.
Pendant que la soupe mijotait, j’ai fait rôtir le chou-fleur dans de l’huile d’olive sans sel ni poivre, et j’ai fait cuire le pain au four, avec un filet d’huile d’olive sur chaque tranche et un peu de sel à l’ail et de piment de Cayenne écrasé. J’ai mis ces deux ingrédients par dessus la soupe, ce qui l’a donné un côté un peu unique et encore plus de poids pour ces nuits fraiches d’hiver.
Soupe au kale, aux haricots blancs et aux tomates
– 3 à 4 portions –
1/2 tête de kale ou quelques poignées de kale congelé
1 boite de tomates (400g/14 oz)
1 boite de haricots blancs ou 1 tasse de haricots blancs séchés
2 poireaux, bien lavés et hachés
3 à 6 gousses d’ail, hachées (nous adorons l’ail, alors j’en mets toujours beaucoup)
4 tasses de bouillon de légumes, de bouillon de volaille ou d’eau
2 à 3 fleurettes de chou-fleur, coupées en petits morceaux (comme des petits arbres)
du pain rassis, en cubes
de l’huile d’olive
du sel et du poivre
du sel à l’ail et du piment de Cayenne écrasé (facultatif)
du parmesan (facultatif)
1. Préchauffer l’huile d’olive dans une grande casserole à feu moyen. Préchauffer le four à 300 F/180 C.
2. Couper les poireaux et l’ail. Ajouter à la casserole et faire mijoter jusqu’à ce que les poireaux deviennent tendres.
3. Ajouter les haricots blancs et continuer à mélanger pendant 5 minutes.
4. Ajouter les tomates et le bouillon. Porter à ébullition et laisser cuire à petite ébullition pendant 20 minutes.
5. Pendant que la soupe cuise, vous pouvez faire le chou-fleur rôti et les croûtons. Environ 5 minutes avant de servir, ajouter le kale. Vous pouvez en mettre autant que vous voulez ; j’ai trouvé qu’une poignée par personne suffisait. En l’ajoutant à la fin de la cuisson, on garde la couleur vive pour la présentation.
6. N’ajouter le chou-fleur et les croûtons qu’au moment de servir comme décoration, pour qu’ils gardent leur texture.
7. Comme avec tout, un peu de parmesan par dessus est très joli !